Le docteur prévient les parents : ne jetez jamais les dents de lait de votre enfant
Les dents de lait apparaissent généralement vers l’âge de 6 mois, voire avant à 3 mois, et commencent à chuter à l’âge de 6 ans. Pour encourager les enfants à les enlever et pour qu’ils n’aient pas peur de les perdre, les parents leur offrent souvent des cadeaux ou de l’argent qu’ils mettent sous leurs oreillers et récupèrent la dent qui a chuté.
Le lendemain, les enfants savent que la petite souris est passée quand ils ne trouvent rien. Mais que font les parents avec les dents de lait de leurs enfants ? Et si ces dents pouvaient leur sauver la vie ?
Pour enlever les dents de lait, chaque famille possède son rituel propre ; de la méthode de la poignée de porte (d’ailleurs déconseillée car douloureuse), aux pommes à croquer, en passant par les méthodes de distraction qui consistent à raconter une histoire à l’enfant tout en accrochant un fil à sa dent. Une fois qu’il suivra l’histoire avec attention, il faut tirer la dent d’un coup sec.
Une fois la dent en main, que peut-on bien en faire ? Là aussi, les rituels et traditions sont multiples. Si certains la jettent au soleil pour avoir de jolies dents définitives, d’autres la mettent sous l’oreiller et attendent le passage de la petite souris qui va leur laisser de l’argent ou un cadeau.
Généralement, les parents jettent les dents de lait ou peuvent les garder dans des bocaux, pour les conserver comme un souvenir d’enfance. Mais si on vous dit que les dents de lait peuvent sauver la vie de votre enfant ? On vous explique tout.
Une découverte révolutionnaire :
Selon le professeur Sara Rankin, biologiste à Imperial College London, les dents de lait peuvent réellement aider à sauver la vie de l’enfant et même quand il deviendra adulte.
En effet, les dents de lait contiennent des cellules souches qui peuvent proliférer et être exploitées pour lutter contre de nombreuses maladies. Aujourd’hui, ces cellules sont utilisées pour traiter le cancer, notamment la leucémie, les maladies de sang et il y a même des essais cliniques qui ont pour but d’évaluer la possibilité de réparer les tissus cardiaques après une attaque cardiaque à l’aide de ces cellules.