Attendez: Peut-on réellement développer une tolérance aux orgasmes ?

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Le corps humain est quelque chose d’incroyable. Il peut s’adapter à son environnement et accumuler des tolérances pour le protéger. Nous développons des durillons pour protéger nos pieds si nous commençons à courir ou à marcher couramment pieds. Nous sommes capables de ressentir des muscles que nous ne connaissions pas quand nous commençons à les faire travailler de différentes façons.

Mais peut-il arriver la même chose dans la chambre? Est-il possible de développer une tolérance à l’orgasme? Si nous nous livrons régulièrement à des rapports sexuels (que ce soit avec nous-mêmes ou avec un partenaire), cela va-t-il nous prendre plus de temps pour atteindre le point culminant? Nous avons tous entendu des blagues sur le fait que cela ne prendra que quelques secondes avant d’atteindre son paroxysme si nous n’en avons « pas eu depuis un moment », mais est-ce que l’effet contraire se produit dans l’autre sens?

Nous avons nos différences :

Le Dr. Nicole Prause, un psychologue sexuel qui a étudié et mesuré les contractions des orgasmes, dit que chaque personne orgasme de différentes manières et a un « temps réfractaire » différent, un autre terme pour désigner le temps de récupération nécessaire entre les orgasmes.

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Juste parce que vous avez besoin d’un jour et que votre partenaire n’a besoin que de quelques heures, cela ne veut pas dire qu’il y a un problème avec l’un ou l’autre.

Mais le point important ici est que la période réfractaire n’est pas une indication du développement d’une tolérance aux orgasmes – c’est juste une partie du processus.

Prause ajoute que même si de longues périodes d’abstinence ne sont pas de nature à vous aider, une courte pause de quelques jours peut vous aider à atteindre le pique du plaisir à un moment où vous vous sentez à l’aise.

Connaitre votre corps et votre esprit :

Xanet Pailet, un entraîneur de sexe et d’intimité dit que de nombreux facteurs entrent en jeu pour avoir un orgasme. D’abord, elle nous rappelle que les orgasmes sont aussi mentaux.

Si une personne se sent comme si elle mettait plus de temps à jouir, ce qui n’est pas rare, c’est sans doute parce qu’elle se concentre trop sur l’orgasme en soi, dit Pailet.

En y pensant trop, on finit par ne pas profiter réellement de notre moment de plaisir, ce qui est pourtant une condition indispensable pour attendre ce degré de jouissance.

« Les orgasmes se produisent à l’intersection des hautes excitation et haute relaxation « , ajoute-t-elle.

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